Mettre en scène des albums jeunesse et les filmer, pourquoi ?
le constat
23% des enfants du primaire sont d’un niveau insuffisant en lecture-compréhension.
9% des élèves à l’arrivée au collège ont une maîtrise insuffisante des connaissances
en français et 14 % en ont une maîtrise fragile (évaluations Pisa 2020).
13 % de la population française sont en difficulté en lecture dont 5% en grande difficulté.
11% de la population sont lecteur médiocre.
(journée Défense et citoyenneté 2019)
Pour améliorer ces résultats ce n’est pas tant les techniques de lecture qui comptent
mais plutôt changer le rapport à la lecture.
La lecture dans cette histoire
De nombreux enfants ont des difficultés à décoder , à comprendre ce qu’ils lisent.
L’une des clés réside dans l’envie de lire..
“On se fait une grande affaire de chercher les meilleures méthodes d’apprendre à lire […].
Un moyen plus sûr que tous ceux-là, et qu’on oublie toujours, est le désir d’apprendre.
Donnez à l’enfant ce désir […] ; toute méthode lui sera bonne.”
Source: Émile, ou De l’éducation, Jean-Jacques Rousseau, éd. Firmin Didot, 1854, livre second
Pour capter l’attention de certains enfants, à la dimension “entendre et voir ”,
il faudra ainsi ajouter “voir en mouvement”.
La mise en scène des histoires aide considérablement à comprendre l’histoire…
Placez l’enfant comme spectateur, vous aurez un enfant curieux qui souhaitera aller plus loin.
Il prendra même le livre pour rejouer l’histoire…
L’histoire jouée est donc ici un moyen de conduire l’enfant au livre,
dans une démarche volontaire.
L’impact social du « agir sur l’envie de lire »
– réduire la part d’enfants en difficulté en lecture et plus tard en décrochage scolaire.
– rendre autonome le futur adulte qui a besoin de savoir lire et comprendre,
dans notre société où la lecture est omniprésente (usages numériques)
– lire, source de plaisir et de mieux-être ( mettre des mots sur les maux).